Il y a un moment dans le parcours du mémoire où beaucoup d’étudiants tombent. Pas parce qu’ils manquent d’intelligence, pas parce qu’ils sont paresseux, mais parce qu’ils se retrouvent pris dans une spirale qui les dépasse. Cette spirale s’appelle le retard. Et quand on y entre, on a l’impression que chaque jour qui passe rend les choses plus difficiles. Tu regardes le calendrier, tu vois la date du rendu approcher, et tu sens quelque chose se resserrer dans ta poitrine. Ce n’est pas juste du stress : c’est la peur de ne pas y arriver.
Le pire dans tout ça, c’est que tu n’oses plus en parler. Tu n’oses plus dire à ton tuteur que tu n’as pas avancé. Tu n’oses plus dire à tes amis que tu n’as presque rien écrit. Tu n’oses même plus ouvrir ton document, parce que tu sais que tu vas te sentir coupable. Tu passes ton temps à te dire que tu aurais dû commencer plus tôt, que tu aurais dû mieux t’organiser, que c’est de ta faute si tu es en retard. Et plus tu te le répètes, moins tu arrives à avancer. C’est un cercle vicieux. Tu te sens mal, donc tu repousses. Tu repousses, donc tu te sens encore plus mal.
Ce que personne ne te dit, c’est que ce blocage est normal. C’est même humain. Quand on est en retard, on ne manque pas de volonté. On manque de clarté. On manque d’accompagnement. On manque d’un chemin. Ce n’est pas toi le problème, c’est la situation dans laquelle tu es plongé. Et cette situation, tu ne l’as pas choisie. Tu as fait de ton mieux. Tu as travaillé. Tu as essayé. Mais il y a eu les cours, le stage, la charge mentale, les obligations, parfois le travail, parfois la famille, parfois les imprévus. Et le mémoire a glissé au second plan, pas parce que tu t’en moquais, mais parce que tu n’avais plus d’espace pour t’en occuper.
Beaucoup d’étudiants vivent exactement la même chose : ils ne se sentent pas en retard parce qu’ils ont mal géré leur temps, mais parce que la vie ne leur a pas laissé la place de faire autrement. C’est ça, la vérité.
Et puis il y a le tuteur. Il t’a peut-être envoyé un mail sec, une remarque courte, une phrase qui t’a donné l’impression que tu devais tout faire seul. Tu as peut-être reçu des consignes floues, contradictoires, ou aucune réponse du tout. Tu as peut-être eu un rendez-vous où rien n’était clair. Et tu t’es retrouvé seul, face à toi-même, avec une tâche immense et aucune explication concrète. Comment veux-tu avancer dans ces conditions ?
Le retard n’est pas seulement une question de jours perdus. C’est une question d’état mental. À un moment donné, la peur prend le dessus. Et quand la peur contrôle ton esprit, ton cerveau ne peut plus créer. Il ne peut plus analyser. Il ne peut plus réfléchir. Il cherche juste à éviter ce qui lui fait mal. C’est pour ça que tu repousses. C’est pour ça que tu n’ouvres plus ton document. C’est pour ça que tu te sens paralysé. Ce n’est pas un manque de motivation. C’est un mécanisme de défense.
Et il y a aussi cette honte silencieuse, celle qu’on ne dit à personne. Tu regardes les autres avancer, tu te compares, et tu te dis que tu es le seul à ne pas être capable. Mais crois-moi, tu n’es pas seul. Des centaines d’étudiants vivent la même chose chaque année, dans toutes les filières, dans toutes les écoles, dans tous les pays. Ce n’est pas une exception. C’est la norme. Le retard est beaucoup plus courant que ce que les écoles veulent bien admettre.
Mais voilà la bonne nouvelle : être en retard ne veut pas dire être perdu. Être en retard ne veut pas dire que tu vas échouer. Être en retard ne veut pas dire que c’est trop tard. Il y a une immense différence entre « je n’ai pas commencé » et « je ne peux pas réussir ». Tu peux très bien être à zéro aujourd’hui et finir ton mémoire dans les temps. Tu peux très bien être totalement perdu ce matin et retrouver ta direction dès aujourd’hui. Tu peux très bien avoir l’impression que tout est en ruine et pourtant reconstruire quelque chose de solide, propre, validé.
Tu n’es pas le premier étudiant à être dans cette situation, et tu ne seras pas le dernier. Et ce qui compte maintenant, ce n’est pas le temps perdu. C’est ce que tu vas faire à partir d’ici.
Le retard n’est pas un mur. C’est une illusion. Un mur, c’est solide. Le retard, c’est du vent. Ce qui le rend solide, c’est la peur. Si tu enlèves la peur, tu verras qu’il disparaît. Il suffit d’une méthode. D’une structure. D’un accompagnement. D’un plan. Et c’est exactement ce que nous allons construire ensemble dans les prochains blocs.
Ce bloc 1 existe pour une seule raison : te faire comprendre que tu n’as pas échoué. Tu n’as pas raté ton mémoire. Tu n’es pas incapable. Tu n’es pas en train de tout perdre. Tu es simplement dans ce moment où beaucoup d’étudiants arrivent avant de réussir. C’est une phase. Pas une fin.
Et si tu es ici, en train de lire ces lignes, c’est que tu n’as pas abandonné. Ça veut dire que tu veux réussir. Et si tu veux réussir, tu réussiras. Il te manque juste une méthode. Une vraie. Une simple. Une humaine. Une efficace. Et c’est ce que je vais te donner maintenant.
Transformer le chaos en clarté : comment restructurer ton mémoire en quelques heures
Il y a un moment où il faut arrêter de regarder tout ce que tu n’as pas fait et commencer à regarder ce que tu peux faire maintenant. Une situation qui paraît impossible cesse de l’être dès qu’on la découpe en morceaux compréhensibles. C’est exactement ce que nous allons faire ici. Quand tu es en retard, ce dont tu as besoin, ce n’est pas de motivation. Ce n’est pas de courage. Ce n’est pas d’énergie supplémentaire. Tu as déjà donné tout ce que tu pouvais. Ce dont tu as vraiment besoin, c’est de clarté.
La clarté, c’est ce qui dissout le retard. Pas le temps. Pas la pression. Pas la peur. La clarté.
Et la clarté commence par quelque chose de très simple : reprendre ton sujet entre les mains comme si tu le découvrais pour la première fois. Oublie les consignes floues. Oublie les remarques de ton tuteur qui te tournent encore dans la tête. Oublie la page blanche. Oublie tout ce qui te paralyse. Repars de l’essentiel.
Ton sujet.
Ton terrain.
Ton objectif.
Ton mémoire.
Prends une feuille. Un carnet. Une note. Peu importe. Et écris ton sujet brut, tel qu’il t’a été donné ou tel que tu l’as formulé. Même s’il n’est pas parfait. Même s’il est flou. Même si tu doutes. Mets-le devant toi. C’est le point de départ.
Ensuite, pose-toi une question simple : qu’est-ce que je cherche à comprendre dans ce mémoire ?
Cette question est beaucoup plus puissante que tu ne le crois. Elle permet d’éliminer tout ce qui n’est pas essentiel. Elle t’oblige à aller droit au but. Elle te fait revenir à la logique première du mémoire : comprendre quelque chose.
Et c’est là que beaucoup d’étudiants redécouvrent leur sujet. Ils se disent : « Au fond, ce que je veux comprendre, c’est pourquoi telle situation pose problème », ou « ce qui m’intéresse vraiment, c’est comment tel phénomène se produit », ou encore « ce qui m’intrigue, c’est pourquoi ça fonctionne ici mais pas ailleurs ».
Tu vois ? C’est déjà une base.
Maintenant, prends ton sujet et demande-toi : où est la tension ?
La tension, c’est la contradiction. L’enjeu. Le problème réel. Ce qui fait que le sujet mérite d’être étudié. Sans tension, ton mémoire devient un exposé. Avec une tension, il devient une recherche.
Prenons un exemple. Tu as un sujet sur la communication interne. Très bien. Mais où est la tension ? Peut-être que l’entreprise où tu fais ton stage communique beaucoup… mais les salariés se sentent mal informés. Peut-être que les outils existent… mais les messages passent mal. Peut-être que la direction veut diffuser plus… mais les équipes décrochent.
Et là, tu tiens ta tension : un écart entre l’intention et la réalité.
C’est cet écart qui te donnera une problématique solide.
Une fois que tu as identifié cette tension, tu dois la transformer en question. Pas n’importe quelle question : une vraie question de recherche. Une question qui commence souvent par « en quoi », « comment », « dans quelle mesure », « pourquoi ». Ces formulations invitent à analyser, pas juste à décrire.
Prenons un autre exemple. Ton sujet parle de la motivation des salariés. Très vaste. Trop large. Tu vas t’y perdre. Mais si tu observes sur ton terrain que certains salariés sont motivés alors que d’autres sont totalement démotivés, et que l’entreprise n’arrive pas à comprendre pourquoi, tu tiens une tension. Cette tension peut devenir une problématique comme : « En quoi les pratiques managériales actuelles contribuent-elles à renforcer ou affaiblir la motivation des salariés ? »
Tu vois ?
C’est clair.
C’est précis.
C’est faisable.
C’est analysable.
Et surtout : c’est rattrapable même si tu es en retard.
Le but ici, ce n’est pas d’écrire la problématique parfaite dès le premier coup. Le but, c’est d’avancer. D’alléger ton esprit. De remettre de l’ordre dans le chaos. Et pour ça, tu dois accepter que tout ne sera pas parfait tout de suite. Mais tu dois aussi comprendre que tout peut devenir clair très vite, à condition de suivre une méthode.
Une fois ta problématique trouvée, même si elle est encore un peu brouillonne, la prochaine étape est de reconstruire ton plan. Et c’est là que la magie opère. Car un plan solide dissout immédiatement 70 % du stress. Un plan, c’est la route. C’est la carte. C’est ce qui t’enlève l’angoisse de ne pas savoir où tu vas.
Reprends ton sujet, ta tension, ta problématique. Maintenant, imagine que ton mémoire est une démonstration. Une démonstration qui doit répondre à ta problématique. Comment vas-tu y répondre ? En trois grandes étapes. Pas plus. Pas moins.
D’abord, tu dois comprendre ce qu’en disent les théories, les auteurs, les modèles. C’est ta première grande partie.
Ensuite, tu dois expliquer comment tu vas mener ton enquête, comment tu vas récolter tes données, comment tu vas analyser ton terrain. C’est ta méthodologie.
Enfin, tu dois analyser les résultats, montrer ce que tu as compris, ce que tu as trouvé, ce que cela révèle du problème. C’est ta partie analyse / discussion.
Voilà ton plan général. Clair. Simple. Universel. Quel que soit ton sujet.
Et tu viens de reconstruire ton mémoire en quelques minutes.
C’est ça, transformer le chaos en clarté.
Tu n’as pas besoin d’être en avance pour être organisé.
Tu n’as pas besoin d’avoir tout écrit pour savoir où tu vas.
Tu n’as pas besoin de maîtriser toutes les théories pour commencer à écrire.
Tu as juste besoin d’un cadre.
Une base solide.
Une direction.
Et maintenant que tu l’as, tu vas pouvoir entrer dans la phase suivante : l’écriture. Une écriture plus rapide, plus efficace, plus fluide que ce que tu imagines. Parce que quand tu sais où tu vas, tu peux avancer vite. Très vite parfois.
C’est là que commence vraiment la transformation. C’est là que beaucoup d’étudiants se disent : « Je suis en retard… mais finalement, je peux le faire. Je vais y arriver. »
Et ils ont raison. Ils y arrivent. Systématiquement. Parce que dès que tu as remis de l’ordre, tout devient possible.
Passer à l’action rapidement : la méthode d’écriture accélérée qui fonctionne vraiment
Écrire vite n’a rien à voir avec écrire dans la précipitation. Écrire vite, c’est écrire enfin avec un chemin clair devant soi. C’est avancer sans douter à chaque phrase. C’est savoir où tu vas, ce que tu veux dire, pourquoi tu veux le dire et comment le dire. Et c’est exactement ce que tu viens de débloquer en posant ta problématique et en reconstruisant ton plan. Maintenant que tu as une direction, écrire devient mille fois plus simple. Tu n’es plus en train de chercher dans le vide. Tu déroules une logique. Tu remplis un cadre. Tu poses des briques dans un mur déjà dessiné.
La plupart des étudiants croient qu’écrire un mémoire demande une inspiration magique. Ils pensent qu’ils doivent attendre le bon moment, la bonne humeur, le bon calme, la bonne motivation. Et pendant qu’ils attendent que « l’inspiration » arrive, le temps passe, la date approche, le stress monte, et rien ne s’écrit. C’est normal : l’inspiration n’existe pas. La seule chose qui existe vraiment, c’est la méthode. Et la méthode, elle, fonctionne même quand tu es fatigué, même quand tu as peur, même quand tu n’es pas motivé. C’est pour ça qu’elle sauve les étudiants en retard.
La première règle pour écrire vite, c’est de ne jamais commencer par le début. L’introduction sera écrite en dernier, quand tout sera clair, quand tu auras compris ce que tu as vraiment démontré. Si tu commences par l’introduction, tu vas rester bloqué. C’est comme essayer d’écrire la bande-annonce d’un film qui n’existe pas encore. Tu vas te perdre dans des phrases trop ambitieuses, trop vagues ou trop lourdes. Laisse ça pour plus tard.
Commence par ce qui est déjà prêt : tes idées. Ton plan. Tes sous-parties. Tes sections. Commence par le milieu, si c’est plus simple. Commence par ce qui te paraît évident. Commence par ce qui te parle. Commence par le chapitre que tu peux écrire tout de suite.
Et là, tu vas découvrir quelque chose que personne ne te dit jamais : un mémoire n’est pas un texte qu’on écrit dans l’ordre. C’est un puzzle. Et tu peux assembler les pièces dans n’importe quel ordre, tant que la logique finale est cohérente.
Une fois que tu sais cela, tu peux appliquer la deuxième règle : écrire en blocs. Pas en pages. Pas en chapitres. Pas en sections entières. En blocs.
Un bloc, c’est un morceau de ton plan.
Une sous-partie.
Un argument.
Un concept.
Un paragraphe complet autour d’une idée simple.
Un bloc fait entre 8 et 15 lignes.
À l’intérieur, tu expliques une seule idée.
Pas deux. Pas trois. Une seule.
Et c’est là que la magie opère : écrire un bloc prend entre 10 et 20 minutes.
10 blocs font environ 4 pages.
30 blocs font environ 12 pages.
90 blocs font ton mémoire de 40 à 60 pages.
Tu n’écris pas un mémoire.
Tu écris une suite de blocs.
Et quand tu les assembles, tu obtiens un mémoire solide, propre, professionnel.
Cette technique change absolument tout. Au lieu d’avoir devant toi une montagne impossible, tu as des petites marches. Et chaque marche te rapproche du sommet.
La troisième règle, c’est d’écrire d’abord sans te censurer. Le premier jet n’a pas besoin d’être parfait. Il n’a même pas besoin d’être beau. Il a juste besoin d’exister. Ce que tu rédiges maintenant sera amélioré plus tard, réécrit, restructuré, poli. Mais si tu cherches à faire parfait dès la première phrase, tu n’avanceras jamais. Le perfectionnisme est la forme la plus sophistiquée de procrastination.
Pour écrire vite, tu dois accepter d’être imparfait au début. Tu dois accepter de laisser sortir les idées sans les juger. Tu dois accepter que le texte sera retravaillé. C’est normal. Même les auteurs professionnels réécrivent plusieurs fois avant d’obtenir un texte final. Alors pourquoi toi, étudiant, tu exigerais de ton cerveau qu’il te donne tout, parfaitement, du premier coup ?
La quatrième règle, c’est d’utiliser une technique simple mais extrêmement puissante : l’écriture guidée. Ouvre ta sous-partie et écris simplement : « Dans cette section, je vais expliquer que… ». Ensuite, tu continues. « L’idée principale est que… », « Les chercheurs pensent que… », « Sur mon terrain, j’ai observé que… ». Et tu vas voir : ton cerveau n’aime pas laisser des phrases incomplètes. Il va naturellement les finir. Et tu vas écrire sans forcer. C’est comme dérouler un fil. Une phrase en appelle une autre.
Et puis il y a la cinquième règle, celle qui fait exploser la productivité de ceux qui sont vraiment en retard : la dictée vocale. Oui. Tu peux dicter ton texte. Ton téléphone, ton ordinateur, tes écouteurs peuvent transformer ta voix en texte. Tu expliques, tu parles, tu racontes. Tu n’as pas besoin d’être littéraire. Tu as juste besoin d’être clair. En 20 minutes de dictée, tu peux produire ce que certains mettent trois heures à écrire.
Et ensuite, tu relis. Tu corrige. Tu reformules. Tu polies.
Tu transformes la parole en texte solide.
Tu transformes l’oral en académique.
Tu transformes la rapidité en résultats.
Encore une fois : tu n’as pas besoin d’être motivé pour écrire.
Tu as besoin d’une méthode.
Et là, tu l’as.
Et quand tu appliques cette méthode, quelque chose change à l’intérieur de toi. Tu ne vois plus ton mémoire comme un fardeau gigantesque. Tu le vois comme une succession de petites tâches faisables. Tu te sens avancer. Tu vois les pages s’accumuler. Tu sens ton stress diminuer. Tu redeviens maître de la situation. Tu reprends le contrôle.
Écrire vite ne veut pas dire bâcler. Écrire vite ne veut pas dire négliger la qualité. Écrire vite ne veut pas dire rendre un travail faible. Écrire vite veut simplement dire que tu as arrêté de lutter contre ton mémoire, et que tu as commencé à travailler avec lui. Et c’est ça, la vraie différence.
Quand tu as un plan solide, une problématique claire, des blocs bien définis, une méthode pour écrire vite, tu peux rédiger un mémoire complet en quelques jours. Pas par miracle. Par méthode. Par clarté. Par structure.
Ce bloc existe pour te montrer que tu n’es pas en retard parce que tu n’as pas travaillé. Tu es en retard parce que personne ne t’avait donné la bonne méthode. Maintenant que tu l’as, tout devient possible. Et dans le prochain bloc, tu vas voir comment finaliser, corriger, gérer ton tuteur, valider du premier coup, et éviter les pièges qui font échouer même ceux qui ont écrit vite.
Valider du premier coup : comment gérer le tuteur, les corrections, et éviter les pièges de dernière minute
Il y a un moment, juste après avoir beaucoup écrit, où l’étudiant se retrouve face à une nouvelle forme de stress. Ce n’est plus la peur de la page blanche. Ce n’est plus la panique du retard. C’est un autre type d’inquiétude, plus sourde, plus subtile : la peur que le tuteur ne valide pas. La peur que malgré tout ce travail, quelque chose ne passe pas. La peur d’un mail qui dit : « Ce n’est pas ce que j’attendais », « À revoir », ou pire, « À recommencer ».
Cette peur-là est normale. Elle existe chez tous. Même ceux qui ont très bien travaillé. Même ceux qui ont pris de l’avance. Même ceux qui ont suivi la méthode. Pourquoi ? Parce que valider un mémoire ne dépend pas uniquement de ton travail ; cela dépend aussi d’une personne, d’un regard externe, d’un tuteur qui a ses exigences, son humeur, son style, ses attentes particulières.
Mais il faut que tu saches quelque chose : les tuteurs ne valident pas sur la perfection. Ils valident sur la cohérence. Ils valident sur la logique. Ils valident sur la structure. Ils valident sur le fait que tu as compris ce que tu fais. Et si tu as suivi les étapes précédentes, tu as déjà gagné 80 % de la bataille.
Le tuteur, contrairement à ce que les étudiants imaginent, ne cherche pas à te mettre en échec. Il cherche simplement à vérifier que ton mémoire tient debout. Il veut s’assurer que ta problématique est clairement posée, que ton plan répond à cette problématique, que tes parties ne sont pas déconnectées entre elles, que tu ne fais pas un exposé déguisé en mémoire. Il veut voir que tu as travaillé et que tu as compris l’exercice.
C’est pour ça qu’au moment d’envoyer tes premières pages, tu dois changer d’état d’esprit. Tu ne les envoies pas pour te faire juger. Tu les envoies pour ouvrir un dialogue. Le tuteur ne doit pas être une menace ; il doit être un partenaire dans ce moment précis. Et même si parfois leurs réponses sont froides ou minimalistes, ne te laisse pas impressionner. Leur style n’exprime pas ton niveau. Certains tuteurs écrivent peu, d’autres écrivent trop, certains mettent des commentaires très pointus, d’autres juste un “ok pour moi”. Rien de tout cela ne reflète ta valeur ou la qualité réelle de ton travail.
Tu dois savoir que la meilleure manière d’obtenir une validation rapide, c’est de faciliter le travail du tuteur. En lui donnant un texte structuré, clair, logique, tu rends la lecture fluide. Tu lui montres, sans même le dire, que tu comprends ton sujet. Tu lui évites de chercher à deviner ce que tu veux dire. Tu lui donnes un texte où chaque phrase a du sens. Et ça, les tuteurs adorent. Parce que ça leur simplifie la vie. Et un tuteur dont la lecture est simple est un tuteur qui valide vite.
Une fois que tu reçois ses retours, tu dois éviter un piège majeur : croire que la moindre remarque est un échec. Non. Une correction n’est pas une critique. C’est un ajustement. Une précision. Un rééquilibrage. Même les meilleurs étudiants ont des corrections. Même les travaux les plus solides. La correction fait partie du processus. Elle est normale. Elle est attendue. Elle n’est jamais une remise en question de ta capacité à réussir.
Quand tu appliques les corrections, fais-le avec calme. Ne modifie jamais tout le texte. Ne panique pas. Modifie seulement ce qui est demandé. Ne détruis pas une structure entière parce que ton tuteur a fait un commentaire sur une phrase. Ne réécris pas trois chapitres pour une remarque qui ne concerne qu’un détail. Sois méthodique. Sois précis. Sois fidèle à ta logique. Tu verras que chaque correction fera grandir ton mémoire.
Ensuite vient la dernière étape : finaliser. C’est un moment particulier, parce que tu es fatigué, soulagé, impatient, stressé à la fois. Tu veux que ce soit terminé. Tu veux tourner la page. Et dans cette impatience, certains étudiants commettent les erreurs les plus dangereuses : oublier des citations, mal numéroter les annexes, renommer un fichier n’importe comment, laisser traîner une phrase incomplète, ou pire, bâcler la conclusion.
Finaliser ton mémoire, c’est un acte d’élégance. C’est prendre les dernières minutes pour vérifier que tout est propre, cohérent, bien présenté. Ce n’est pas le moment de refaire, mais le moment d’harmoniser. Relis. Respire. Corrige les fautes. Vérifie les titres. Simplifie les phrases trop lourdes. Ajuste. Puis laisse reposer une heure. Relis encore une fois, calmement. Cette dernière relecture est celle qui fait la différence entre un mémoire correct et un mémoire impeccable.
Et quand tu le rends, quelque chose se passe. Il y a un silence intérieur. Un apaisement. Une forme de gratitude envers toi-même. Tu réalises que le retard, la peur, le stress, les nuits difficiles… tout cela t’a mené ici. Et que tu as réussi. Que tu n’as pas abandonné. Que tu t’es battu. Que tu as trouvé une méthode. Que tu as transformé un chaos en structure, un doute en clarté, un retard en réussite.
Et si tu veux aller encore plus vite, plus sereinement, plus sûrement, si tu veux être accompagné dans cette dernière ligne droite ou même dans l’ensemble de ton mémoire, sache une chose essentielle : tu n’es pas obligé de le faire seul. Tu peux nous confier ton mémoire. Tu peux demander de l’aide. Tu peux déléguer ce qui te pèse. Tu peux être assisté de manière professionnelle et humaine.
Chez Rédacteur Mémoire, c’est exactement ce que nous faisons :
nous t’aidons à rédiger, structurer, clarifier, corriger, analyser, finaliser – et réussir.
Et si tu es en retard, c’est encore mieux : nous travaillons vite, proprement, et avec une méthode éprouvée. Nous avons accompagné des centaines d’étudiants dans ton cas, avec des délais courts, et ils ont tous rendu leur mémoire dans les temps.
Alors si tu veux un devis, une aide immédiate, ou une reprise complète, voici comment nous contacter :
📧 Email : redaction@redacteurmemoire.com
📞 Téléphone / WhatsApp : +33 06 61 95 64 95
Tu peux aussi remplir le formulaire de devis juste en dessous pour avoir un tarif précis et un délai clair, adapté à ton urgence.
⬇️ FORMULAIRE DE DEVIS — Rédacteur Mémoire
Et maintenant que tu as lu ces quatre blocs, tu sais une chose :
tu n’es plus en retard.
Tu as juste besoin du bon dernier geste.
Et tu vas réussir.
Parce que tu as le courage d’être ici.
Et parce que nous sommes là pour t’aider à aller jusqu’au bout.






